Punition en public de la dame de LIANCOUR – Gravure érotique

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Gravure érotique où l’on voit plusieurs dames se faire donner la fessée par des hommes.

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Description

La DAME DE LIANCOUR et la punition en public

Scène où l’on voit plusieurs dames se faire donner la fessée par des hommes.

Histoire de cette gravure érotique montrant une fessée en publique

Madame de Liancour forma le projet d’aller rendre visite à ses voisins et amis Monsieur et Madame de Montbrun. La marquise l’ayant appris par ses espions organisa alors un véritable guet-apens. Elle fit atteler un carrosse de six chevaux avec sept laquais, dont quatre étaient armés de couteaux et de pistolets, et elle y monta avec Mademoiselle de Villemartin, sa dame de compagnie. Le carrosse se mit en embuscade et, lorsque celui de Madame de Liancour apparut, il se mit en mouvement pour lui barrer la route. Les laquais armés le mirent en joue de sorte que, les serviteurs de Madame de Liancour, effrayés, prirent la fuite. Deux des laquais de la marquise ouvrirent alors la porte du carrosse et en arrachèrent brutalement Madame de Liancour et sa dame de compagnie. La scène qui se déroula alors fut pour les deux femmes une telle humiliation que Madame de Liancour ne put se résoudre à la décrire avec précision dans la plainte qu’elle déposa ultérieurement et ne le fit qu’à mots couverts, mais la lecture de l’arrêt ne laisse aucun doute à ce sujet :

« Elle sentit des mains cruelles et hardies qui exécutaient avec fureur les ordres barbares et infâmes de la marquise ».

Autrement dit, les deux laquais troussèrent et déculottèrent les deux femmes et ils leur administrèrent, à toute volée, une magistrale, retentissante, cuisante et interminable fessée, châtiment qu’elles subirent sous les éclats de rire, les quolibets et les encouragements de Madame de Tresnel et de Mademoiselle de Villemartin. Lorsque leurs fesses furent écarlates, la marquise ordonna qu’on les remît dans leur carrosse et elle tourna les talons avec son équipage.

Terrassée par cette humiliation, accablée de honte, Madame de Liancour hésita à porter l’affaire en justice. Elle s’y résolut pourtant et, après une longue instruction, le Parlement rendit le 13 mars 1693 un arrêt qui condamnait la marquise de Tresnel à reconnaître ses torts et à implorer à genoux le pardon de Madame de Liancour. Il la condamnait en outre à 1500 livres d’amende, 30000 livres de dommages et intérêts, ainsi qu’à une peine de bannissement. Cependant les peines les plus sévères ne furent pas prononcées contre la commanditaire du forfait, mais contre les exécutants. Les valets furent envoyés aux galères. En effet, dans la société aristocratique de l’Ancien Régime, que des roturiers, des laquais, des hommes de basse extraction aient pu dénuder et fesser une femme de condition était une intolérable remise en cause de l’ordre social.

l’histoire de La Marquise de Tresnel et Madame de Liancour

Gravure en bon état, traces griffes et rousseurs, avec déchirures sur les bords. Format de l’empreinte : 14 x 20 cm

Expédition de la dame de Liancour et la punition en publique

emballé entre 2 cartons, solidement scotché. Expédition dans le monde entier.

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Informations complémentaires

Poids 1 kg
Dimensions 30 × 20 × 3 cm

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