Un artilleur Français qui a combattu de l’époque Napoléonienne à Louis Philippe.

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Pierre Etienne Fort

Né à Montgeron près de Paris, le 6 décembre 1795, entré au service le 26 avril 1812 dans le 4éme bataillon du train d’artillerie, il commence sa carrière de soldat dans la Grande Armée pendant la Guerre de la 6 ème coalition.

La Campagne de Saxe en 1814

La guerre de Saxe, également appelée la campagne de Saxe, s’est déroulée en 1813-1814, au cours des guerres napoléoniennes. C’était un conflit majeur entre la France, dirigée par Napoléon Bonaparte, et une coalition d’autres puissances européennes, notamment la Russie, la Prusse, l’Autriche et la Suède. La guerre de Saxe faisait parti de la sixième coalition formée pour s’opposer à la domination de Napoléon en Europe.

Contexte : Après la défaite de la Grande Armée française en Russie en 1812, les forces coalisées se sont utilisées pour profiter de la faiblesse de Napoléon et tenter de renverser son empire. La campagne de Saxe est une étape cruciale dans cette entreprise.

Déroulement : La campagne de Saxe a commencé en avril 1813, lorsque les forces coalisées ont lancé une offensive contre la France depuis l’est de l’Europe. Les Prussiens et les Russes, dirigés respectivement par le maréchal Gebhard Leberecht von Blücher et le tsar Alexandre Ier, étaient parmi les principales forces de la coalition.

Les troupes coalisées ont accéléré rapidement à travers la Saxe, un territoire sous le contrôle de la Confédération du Rhin, un satellite de la France dirigé par l’État alliés de Napoléon. Face à la pression croissante des forces coalisées, Napoléon s’est retiré de la Saxe et s’est replié en direction de la France pour défendre son propre territoire.

La bataille décisive de la campagne de Saxe bataille a eu lieu à Leipzig, connue sous le nom de la « Bataille des Nations », du 16 au 19 octobre 1813. Cette a été la plus grande confrontation militaire du XIXe siècle avant la Première Guerre mondiale. Les forces coalisées ont réussi à vaincre l’armée française à Leipzig, forçant Napoléon à battre en retraite.

Conséquences : La défaite de Leipzig a été un tournant décisif dans les guerres napoléoniennes. Elle a marqué le début du déclin de l’empire français et a ouvert la voie à l’invasion de la France elle-même. Napoléon a été contraint d’abdiquer en 1814, ce qui a conduit à son exil sur l’île d’Elbe.

En 1815 la Campagne de France (100 jours)

Le traité de Paris de 1815 est signé après la défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo.

La campagne de France en 1815 est également connue sous le nom de la « Campagne des Cent-Jours ». Elle fait suite au retour de Napoléon Bonaparte d’exil sur l’île d’Elbe en mars 1815. Cette campagne marque la dernière phase des guerres napoléoniennes et conduit à la défaite définitive de Napoléon à la bataille de Waterloo.

Contexte : En avril 1814, Napoléon avait été contraint d’abdiquer et avait été exilé sur l’île d’Elbe, se mettant ainsi fin à son règne en tant qu’empereur des Français. Louis XVIII, frère de Louis XVI, avait été restauré sur le trône français. Cependant, l’ambiance en France n’était pas stable, et certains partisans de Napoléon étaient toujours présents.

Déroulement : Le 1er mars 1815, Napoléon a réussi à s’échapper de l’île d’Elbe avec un petit groupe de partisans et est revenu en France. Il débarqua dans le sud de la France et commença une marche triomphale vers Paris. Le roi Louis XVIII s’enfuit en Belgique.

Napoléon fut accueilli avec enthousiasme par une grande partie de la population française et par de nombreux soldats de l’armée régulière, qui étaient fidèles envers lui plutôt qu’envers la Restauration bourbonienne. Cette période est connue comme les « Cent-Jours » car elle marque la courte période pendant laquelle Napoléon est revenu au pouvoir avant sa défaite finale.

Louis XVIII étant parti, Napoléon reprit le trône le 20 mars 1815, marquant ainsi le début de la campagne de France.

Quels sont les régiments d’artillerie Français qui ont participé à Waterloo ?

Lors de la bataille de Waterloo, qui eut lieu le 18 juin 1815, plusieurs régiments d’artillerie français ont été déployés pour soutenir les troupes napoléoniennes. Voici quelques-uns des régiments d’artillerie français qui ont participé à la bataille :

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  1. La Garde Impériale :
    • Régiment d’Artillerie à Pied de la Garde Impériale (Régiment de la Jeune Garde)
  2. Corps d’Armée du Maréchal Ney :
    • 1er Régiment d’Artillerie à Pied de la Garde (Vieille Garde)
    • 7e Régiment d’Artillerie à Pied
  3. Corps d’Armée du Maréchal Grouchy :
    • 6e Régiment d’Artillerie à Pied
    • 15e Régiment d’Artillerie à Pied

Ces régiments d’artillerie ont joué un rôle crucial dans la bataille de Waterloo en fournissant un appui-feu à l’infanterie et en permettant de contenir les attaques des forces coalisées autorisées par les Britanniques, les Néerlandais et les Prussiens.

Pierre Etienne FORT est nommé Maréchal des logis chef en 1816

Au 19e siècle, au sein d’une batterie d’artillerie, plusieurs postes et rôles étaient nécessaires pour faire fonctionner efficacement les canons.

Voici les principaux postes et rôles des soldats au sein d’une batterie d’artillerie :

  1. Officier d’artillerie (généralement un capitaine) : Il était le commandant de la batterie d’artillerie et était responsable de l’ensemble des opérations et des décisions tactiques.
  2. Lieutenant : Un lieutenant assistait le capitaine dans le commandement de la batterie. Il pouvait également commander une section ou une partie de la batterie.
  3. Sous-officiers : Des sous-officiers expérimentés, tels que les sergents, étaient responsables de la formation, de la discipline et de la supervision des serviteurs de canon.
  4. Servants de canon (équipage de pièce) : C’était l’chargée de manœuvrer, charger et tirer les canons. Le nombre de serviteurs par canon variait selon le type de canon et l’époque, mais généralement, on pouvait trouver entre 5 et 10 hommes par canon.

Il est intégré au Corps d’obusier des Pyrénées formé en 1822

Composition : Le Corps d’Obusiers des Pyrénées était une unité d’artillerie spécialisée dans l’utilisation des obusiers, des canons à courte portée et à haute trajectoire qui étaient particulièrement adaptés pour combattre dans des zones montagneuses comme les Pyrénées. L’unité était composée de canonniers, d’officiers d’artillerie et d’autres personnels nécessaires pour assurer le bon fonctionnement des canons.

Mission : La mission principale du Corps d’Obusiers des Pyrénées était de renforcer la défense de la frontière franco-espagnole dans la région des Pyrénées. Cette zone était historiquement sujette à des tensions et des conflits entre la France et l’Espagne, d’où la nécessité de disposer d’une force militaire capable de répondre rapidement à toute menace potentielle.

Les serviteurs de canon se divisaient en rôles spécifiques :

  1. Pointeur : Il était responsable de diriger le canon en fonction des instructions de l’officier d’artillerie pour ajuster l’angle et l’élévation du tir.
  2. Tireur : Il était responsable de mettre à feu le canon.
  3. Chargeur : Il s’occupe de charger le canon avec la bonne quantité de poudre et de projectile.
  4. Aide de campagne : Il transportait les charges de poudre et les projectiles depuis le dépôt jusqu’au canon.
  5. Servant de queue : Il s’occupe de l’arrière du canon lors du tir et assure les tâches de sécurité.
  6. Numéroteur : Il était chargé de noter et de calculer les données balistiques pour ajuster les tirs ultérieurs.

En fonction du type de canon, de la taille de la batterie et des exigences tactiques, une batterie d’artillerie pouvait comporter plusieurs canons. Généralement, une batterie autorisée de 4 à 8 canons, bien que cela puisse varier selon les époques et les nations. Ainsi, pour faire fonctionner une batterie d’artillerie au 19e siècle, il fallait compter entre 20 et 80 hommes, voire plus, en fonction du nombre de canons et des effectifs spécifiques à chaque unité.

Il participe à la la campagne d’Espagne en avril 1823, Louis XVIII est encore au pouvoir.

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Le ministre secrétaire d’état de la guerre prévient Mr Fort Pierre Etienne, adjudant sous officier du 8e escadron du train d’artillerie, que le Roi, prenant une entière confiance en sa fidélité et en sou dévouement, l’a nommé par décision du 4 Juin 1823 à un emploi de Sous Lieutenant dans le même escadron.

Madrid, le 21 juin 1823, quartier général.

La campagne d’Espagne en 1823 a fait partie des guerres napoléoniennes et a été menée par les forces françaises pour soutenir Ferdinand VII, roi d’Espagne, contre les forces libérales et constitutionnalistes qui avaient établi un gouvernement libéral en Espagne.

Contexte : Après la fin du règne de Napoléon en France et l’éviction de Joseph Bonaparte du trône d’Espagne, Ferdinand VII avait été rétabli sur le trône en 1814. Cependant, une fois au pouvoir, il adopta une attitude répressive envers les libéraux et rétablit l’absolutisme en Espagne, abolissant la constitution et les réformes libérales qui avaient été mises en place pendant la période napoléonienne.

En 1820, une insurrection libérale éclata en Espagne, connue sous le nom de Triennium Libéral. Les libéraux espagnols proclamèrent une nouvelle constitution et cherchèrent à limiter les pouvoirs du roi. Cela inquiéta les monarchies absolues d’Europe, en particulier la France, qui craignaient que les idées libérales ne se répandent dans d’autres pays.

Face à la rébellion libérale en Espagne et après des négociations infructueuses avec le gouvernement espagnol, Louis XVIII, roi de France, envoyé une armée dirigée par le duc d’Angoulême, le fils de son frère Charles X, pour intervenir en Espagne.

En avril 1823, les forces françaises, composées d’environ 100 000 hommes, franchirent la frontière espagnole et commencèrent leur campagne militaire contre les forces libérales. Les troupes françaises firent rapidement des progrès et, avec le soutien de certains partisans royalistes espagnols, parvinrent à rétablir le pouvoir absolu de Ferdinand VII en Espagne.

Conséquences : La campagne d’Espagne en 1823 aboutit au rétablissement de l’absolutisme en Espagne sous le règne de Ferdinand VII. Les réformes libérales ont été révoquées, et le roi rétablit son pouvoir absolu.

En Octobre 1828, Pierre Etienne FORT reçoit la médaille de chevalier de la légion d’honneur, par ordre du Roi de France Charles X.

La Légion d’honneur a été créée par Napoléon Bonaparte en 1802 et est la plus haute distinction française. Elle a été instituée pour récompenser les mérites éminents civils et militaires et le dévoué au service de la nation française. La Légion d’honneur est attribuée par décret du Roi de France, sur la proposition du Grand Chancelier de l’Ordre.

Le grade de chevalier est le premier niveau de la Légion d’honneur et est généralement attribué aux personnes qui ont accompli des actions exceptionnelles dans leur domaine ou qui ont fait la preuve d’un engagement remarquable au service de la France.

Il part pour la Guerre de Morée en Grèce, du 13 avril 1828 au 15 avril 1829.

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La guerre de Morée, également connue sous le nom d’expédition de Morée, s’est déroulée de 1828 à 1829 et a opposé l’Empire ottoman aux forces combinées du Royaume de France, du Royaume-Uni et de l’Empire russe. L’objectif principal de cette guerre était de libérer la Grèce du jeu ottoman.

Les principales forces françaises engagées dans la guerre de Morée étaient sous le commandement du général Nicolas-Joseph Maison.

La principale bataille remportée par les troupes françaises pendant la guerre de Morée fut la bataille de Navarin, qui eut lieu le 20 octobre 1827. La flotte combinée des puissances européennes (France, Royaume-Uni et Russie) détruisit la flotte ottomane dans la baie de Navarin, marquant une victoire décisive pour les forces alliées. Cependant, il est important de noter que la guerre de Morée en général fut un succès pour les forces françaises et alliées, qui contribuèrent à la libération de la Grèce de la domination ottomane.

En 1838, il reçoit la médaille de chevalier de l’ordre royale du saint sauveur, pour sa campagne en Grèce.

Médaille de chevalier de l’ordre royale

Il est nommé au grade de lieutenant le 13 aout 1839.

Commandant de la 3éme compagnie, du 4éme escadron.

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Un lieutenant de train d’artillerie dans l’armée du roi de France, Louis Philippe.

Au sein de l’armée du Roi de France Louis XVIII, le métier de lieutenant d’artillerie était un poste d’officier subalterne dans l’artillerie. Voici une description du rôle et des responsabilités d’un lieutenant d’artillerie à cette époque :

  1. Commandement : Le lieutenant d’artillerie avait pour responsabilité principale de commander une section ou une partie d’une batterie d’artillerie. Il était placé sous l’autorité des officiers supérieurs tels que les capitaines ou les colonels d’artillerie.
  2. Tactique d’artillerie : Le lieutenant devait être compétent dans les tactiques d’artillerie et être capable de déterminer l’emplacement stratégique des canons sur le champ de bataille. Il recevait des ordres du commandement supérieur et devait adapter les positions des canons en fonction des évolutions de la bataille.
  3. Gestion des canons : Le lieutenant était responsable de la supervision de l’équipage de canon, également appelé « servants de canon ». Il s’assurait que les canons étaient correctement entretenus, chargés avec les bonnes quantités de poudre et de projectiles, et prêts à être utilisés efficacement lors des combats.
  4. Formation et discipline : Le lieutenant avait également un rôle de formateur. Il devait s’assurer que ses hommes étaient bien formés aux manœuvres et aux techniques d’artillerie, et veiller à ce que la discipline soit maintenue au sein de l’équipage.
  5. Communication : Le lieutenant était le lien entre les officiers supérieurs et les serviteurs de canon. Il devait transmettre les ordres et les instructions du commandement supérieur à son équipage et rapporter l’état des opérations au commandement.
  6. Engagements militaires : Sur le champ de bataille, le lieutenant participait aux combats en dirigeant l’utilisation des canons sous sa responsabilité. Il devait prendre des décisions rapides et éclairées pour adapter la stratégie d’artillerie en fonction des conditions changeantes sur le terrain.

En 1842, Pierre Etienne Fort est alors Domicilié à Dijon en côte d’or.

Le 11 novembre 1842, il a droit à sa pension de retraite pour 30 années, 6 mois, et 16 jours + 5 années de bonus pour les campagnes de Saxe, de France, d’Espagne et de Morée.

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